En voiture Simone
Je l’ai croisé dans les rayons de la FNAC, sa couverture vichy bleue m’a interpelée au même titre que son titre « En voiture Simone ». Mon arrière-grand-mère se prénommait Simone et c’est donc sans réfléchir que je lisais déjà la quatrième de couverture. L’histoire me plaisait déjà quand je vis qu’elle se déroulait en Bretagne, ce livre était mien !
Il m’a fallu trouver le bon moment et avoir fini mon livre précédent pour m’y plonger.
Biarritz et quelques heures devant moi, je commence sur le chemin du retour de San Sebastian.
Le décor est posé en période de Noël et je succombe déjà, je suis une fan inconditionnelle de Noël. Martine et Jacques me font rire et représentent ce que je ne connais pas, des parents unis dans un foyer, ce que je pouvais voir chez mes amies étant ado. Leurs [grands] enfants entrent rapidement dans la danse et je m’imagine, dans leur jolie maison, petite souris avec un cornet de popcorn pour apprécier le spectacle.
Une histoire de famille avec des beaux parents, ou des belles filles [selon le point de vue, tout est toujours histoire de point de vue], je me sens concernée ayant moi-même 2 garçons et étant la seconde belle fille dans la famille de cher et tendre. Vous ai-je dit que le premier titre de ce roman était Nos adorables belles filles ?
Une mère en pleine crise de la quarantaine à 60ans, une nouvelle belle fille, un fils à qui on a envie de botter le cucul, une bru à qui on souhaiterait rabattre le caquet, un père trop égocentrique, un couple que l’on aimerait avoir comme amis, une grand-mère aussi touchante que Poupette dans La Boum. On les adore les Le Guennec, et on se joindrait volontiers à eux pour les vacances au ski.
Ils sont tous accessibles, avec leurs petits travers, et je m’amuse de ce scénario que je ne veux plus quitter. Un joli vaudeville réaliste avec les chieuses de services, les tâches ménagères en fond de toile, et l’univers d’une famille attachante comme on les aime.
En voiture Simone fait partie de ces livres que l’on est triste de finir car on s’y sentait bien, les personnages deviennent familiers et les endroits si douillets, on s’y est projetée. Un roman léger et accessible, tant en termes de longueur que d’écriture. Pari gagné. Humour et sentiments profonds, la recette parfaite.
Alors, quand en plus Aurélie Valognes, son écrivain, a l’air tout aussi agréable [en même temps pour créer des personnages sympathiques il faut l’être à la base]et à quasi notre âge, on succombe et on attend avec impatience son nouveau roman qu’elle prépare actuellement à Milan à la recherche de ses personnages. Merci à Aurélie pour son inspiration, elle de surcroît si jolie et pétillante.
Et vous, vous succombez à quoi en ce moment ?
A tout bientôt.
Les filles The LELI.